L’Arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie a récemment procédé au réaménagement de l’intersection des rues Augier et Louis-Hémon, aussi connue sous le nom de « carré Augier ». La configuration atypique de l’intersection, qui prenait la forme d’un vaste carré d’asphalte, encourageait le recours à des comportements dangereux chez les automobilistes et contribuait de ce fait au maintien d’un fort sentiment d’insécurité dans le voisinage. Le réaménagement du carré Augier visait ainsi à sécuriser l’intersection, à réduire la circulation de transit et à améliorer le cadre urbain. Le processus de réaménagement se déploiera en deux étapes : une première phase d’aménagements temporaires pour tester la nouvelle configuration (2022), puis une seconde prévoyant des aménagements permanents (2024).
Au printemps dernier, l’Arrondissement a fait appel à notre équipe pour élaborer une démarche de participation publique ayant pour but de définir une vision concertée du réaménagement de l’intersection. Dans un premier temps, le mandat de l’Arpent comprenait l’élaboration d’un portrait-diagnostic du carré Augier et l’organisation d’une présentation publique visant à informer le voisinage sur le projet de réaménagement temporaire de l’intersection. Dans un second temps, une série d’activités participatives ont été conçues et déployées par l’équipe afin de dégager des éléments de vision et des pistes d’intervention en vue du réaménagement permanent de l’intersection. La programmation incluait la tenue d’un sondage en ligne, de deux groupes de discussion composés de riverain.e.s et d’un atelier de conception participative in situ.
Le principal défi de cette démarche aura été de créer un espace de consultation favorable à l’émergence d’un dialogue constructif entre individus aux points de vue et intérêts variés. Les activités conçues par l’équipe ont permis de rallier la communauté autour d’éléments de vision consensuels pour le réaménagement permanent du carré Augier, dont la déminéralisation et le verdissement de l’espace, ainsi que la flexibilité des aménagements dans une optique d’appropriation citoyenne.
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